A.S. Neill

A.S. Neill, par chance, a été mon guide, mon repère et mon soutien, quand j'ai eu à élever mes propres enfants.

Chez François Maspero :
"Libres enfants de Summerhill"

"Dans tous les pays, qu'ils soient capitalistes, socialistes ou communistes, des écoles sont bâties pour éduquer les jeunes.
Mais les laboratoires et les ateliers rutilants n'aideront pas John, Pierre ou Ivan à surmonter les troubles émotifs et les maux sociaux entretenus par la pression qu'exercent sur eux leurs parents et leurs maîtres, aussi bien que la pression coercitive de notre civilisation."
(A.S. Neill)

Summerhill, c'est l'aventure d'une école autogérée, fondée en 1921 dans la région de Londres.

"Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais point vos pensées.
Vous pouvez accueillir leur corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie."
(Kahlil Gibran)


Alice Miller

Alice Miller, à un moment où j'étais devenu misanthrope et découragé de l'être humain, m'a redonné confiance en l'homme, et donné l'impulsion pour chercher une nouvelle voie d'évolution.
J'en suis ainsi arrivé à découvrir et adopter l'Approche Centrée sur la Personne, de Carl Rogers.

Alice Miller a fait ses études à Bâle, où elle a obtenu son doctorat de philosophie .
Pendant vingt ans, elle a exercé la profession de psychanalyste à Zurich, mais l'a abandonnée en 1980 pour se consacrer entièrement à ses recherches sur l'enfance.
En 1986 elle a reçu à New York le prix Jansz Korczak.
Deux ans plus tard, elle a quitté l'Association psychanalytique internationale (IPA) parce que, à son sens, la théorie et la pratique psychanalytiques, centrées sur le fantasme, ne prennent malheureusement pas en compte le fait que les patients ont été des enfants maltraités : elles ne peuvent donc les libérer des conséquences des blessures qui leur ont été alors infligées.

Chez PUF :
"Le drame de l'enfant doué"
A la recherche du vrai soi

Le drame de l'enfant doué, de l'enfant sensible et éveillé, pas forcément surdoué, consiste dans le fait qu'il ressent très tôt les besoins et les troubles de ses parents et s'y adapte.
Il apprend alors à dissimuler ses sentiments les plus intenses, que ses parents supportent mal.
Quoique ces sentiments, comme par exemple la colère, l'indignation, le désespoir, la jalousie ou la peur, puissent ressurgir au cours de la vie future, ils ne seront pas intégrés à la personnalité.
C'est ainsi que la partie la plus vitale de l'individu, la source du vrai Soi, ne sera pas vécue.
Cette répression des sentiments mène, même chez des personnes très intelligentes et pleines de talent, à une insécurité sur le plan émotionnel s'exprimant soit dans la dépression (perte du Soi), soit dans la grandiosité - qui est en fait une défense contre la dépression.


"L'avenir du drame de l'enfant doué"
Les options de l'adulte

Si je devais aujourd'hui me chercher un thérapeute, je me demanderais en premier lieu :
Avec qui vais-je conserver mon autonomie ?
Qui me donnera des informations vérifiables ?
Qui répond sincèrement, et de façon satisfaisante, à mes questions, noue avec moi une relation de travail loyale et transparente, accepte les critiques, est prêt à se confronter avec les faits ?

Contrairement au petit enfant, l'adulte a des options.
Il peut se fonder sur ses expériences, dispose de la faculté de raisonner ainsi que du libre accès aux informations.
Tout cela, il peut l'utiliser, s'il n'est pas bloqué dans le schéma de son enfance, qui n'était auparavant qu'une stratégie de survie.
Mais en détectant ce schéma nous pouvons en sortir et profiter des options que nous offre la vie.


Chez Aubier :
"C'est pour ton bien"
Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant

Alice Miller dit :
"L'opinion publique est loin d'avoir pris conscience que ce qui arrivait à l'enfant dans les premières années de sa vie se répercutait inévitablement sur l'ensemble de la société et que la psychose, la drogue et la criminalité étaient des expressions codées des expériences de la petite enfance....
Ma tâche est de sensibiliser cette opinion aux souffrances de la petite enfance, en m'efforçant d'atteindre chez le lecteur adulte l'enfant qu'il a été."

Ce livre intelligent et chaleureux dénonce les méfaits de l'éducation traditionnelle - qui a pour but de briser la volonté de l'enfant pour en faire un être docile et obéissant - et montre comment, fatalement, les enfants battus battront à leur tour, les menacés menaceront, les humiliés humilieront.

Ce livre contient trois portraits d'enfances massacrées, celle de Christine F., droguée, prostituée, d'un jeune infanticide allemand, et d'Adolf Hitler, que l'on découvrira ici sous un jour tout à fait inattendu.


"L'enfant sous terreur"
L'ignorance de l'adulte et son prix

Enfants humiliés, enfants maltraités, enfants ignorés, dans la vérité de leurs sentiments et de leurs besoins, par des adultes qui, trop souvent, ne s'en rendent même pas compte : notre société, en dépit des apparences, ne respecte pas les enfants.
L'abus du pouvoir de l'adulte sur l'enfant est considéré comme normal et juste, et perpétué par la société toute entière.
Et les psychanalystes eux-mêmes, lorsque la souffrance amènera celui ou celle qui a été un enfant meurtri à chercher auprès d'eux un soutien, ne sauront que le culpabiliser, puisque Freud, après avoir tout d'abord reconnu la réalité des traumatismes sexuels subis dans l'enfance, a fait machine arrière en inventant une théorie qui, elle, innocentait les parents.

Un livre foisonnant d'exemples, puisés aussi bien dans la pratique analytique que dans la littérature : chez Baudelaire, Flaubert, Kafka surtout - un long chapitre, saisissant, analyse la façon dont l'univers kafkaien traduit la solitude, la détresse, l'incompréhension du petit enfant.


"Images d'une enfance"

Alice Miller parle d'elle-même à visage découvert, en racontant ici comment, à travers les aquarelles que l'on découvrira dans ces "Images d'une enfance", elle a laissé s'exprimer en toute liberté la petite fille meurtrie qu'elle avait été et qu'elle portait encore en elle - cette petite fille sage, trop sage, sur laquelle une mère apparemment exemplaire se vengeait inconsciemment des humiliations subies dans sa propre enfance.
Une peinture née d'une profonde nécessité intérieure, et qui révèle sur le papier la connaissance d'évènements très anciens.


"La connaissance interdite"
Affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie

Alice Miller dit :
"Il n'est pas vrai que le mal, la destruction, la perversion fassent nécessairement partie de l'existence humaine, même si on le répète sans arrêt.
Mais il est vrai que le mal se reproduit sans cesse, et qu'il engendre pour des millions d'êtres humains un océan de souffrance qui pourrait aussi être évité.
Lorsque sera levée l'ignorance résultant des refoulements de l'enfance, et que l'humanité sera réveillée, cette production du mal pourra prendre fin."

Mais comment lever cette ignorance, comment accéder, chez l'adulte, à, l'enfant blessé en lui, sans bloquer sa parole par les exigences morales ou les visées éducatrices dont la psychanalyse est restée prisonnière ?
Après avoir examiné, en professionnelle avertie, l'éventail des thérapies existantes, Alice Miller a fini par trouver ce qu'elle cherchait dans la méthode mise au point par un thérapeute suisse : Grâce à elle, (et d'autres aussi), et avec l'aide d'un "témoin lucide", tout être humain peut, s'il le veut et selon ses possibilités, ressentir en lui l'enfant réduit au silence, lui permettant enfin d’accéder à la parole et de se libérer des conséquences des blessures qu'il a subies jadis.


"Abattre le mur du silence"

Nous bâtissons de hautes murailles pour nous protéger de la douloureuse histoire de notre propre enfance.
Il nous faut abattre ce mur du silence, en nous-mêmes et dans le monde qui nous entoure, retrouver l'enfant méprisé, abandonné, trahi que nous étions jadis.
Nous devons apprendre d'où viennent nos souffrances, et que l'on peut guérir.

De la psychanalyse - qui, comme toute la société, prend le parti des parents - on ne saurait attendre aucun secours.
C'est par une autre thérapie, expérimentée par Alice Miller, que ceux qui, prisonniers de ce qu'ils ont vécu dans leur enfance, continuent à en souffrir et à faire souffrir, pourront revivre leurs traumatismes d'autrefois, apprendre à les regarder en face et, pas à pas, s'en délivrer.

Seule cette prise de conscience pourra un jour mettre un terme à l'engrenage de la violence individuelle et collective.
Car la destructivité qui domine aujourd'hui le monde n'est pas une fatalité : elle disparaîtra le jour où on protègera les enfants au lieu de se servir d'eux, et où on les traitera enfin avec respect et amour.


"La souffrance muette de l'enfant"
L'expression du refoulement dans l'art et la politique

... Et la suite sur le site personnel d'Alice Miller

Thomas Gordon

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L'écoute active. Les 6 étapes de la méthode sans perdant.